Aller-retour à Boden en Polestar 2
Rien ne vaut les expériences en conditions réelles. Le moment où l’hypothèse est testée. Où les plans et les prédictions sont mis en pratique. Où les attentes sont confrontées à la réalité. Pour Anya Ernest et Fredrik Magnusson, collaborateurs de Polestar, ce moment où on entre en piste était à prendre au sens propre, puisqu’ils sont les premiers à s’être installés au volant de la Polestar 2 pour un aller-retour entre la ville natale de la voiture, Göteborg, à la ville de Boden, dans le nord de la Suède.
« Nous avons spécialement planifié ce voyage parce que nous avons vécu toute la procédure théorique », explique Fredrik Magnusson. « Nous participons à des réunions, nous donnons des présentations, etc. Combien d’entre nous ont déjà parcouru 3 000 km dans un VE en réalité ? »
Comme tous deux ont de la famille dans le comté suédois de Norrbotten, ils ont bouclé leur ceinture (dorée) et ont mis le cap sur le nord. Leur itinéraire les a menés à Mariestad, Örebro, Sala, Gävle, Sundsvall, Örnsköldsvik, Skellefteå, Umeå et Luleå, pour enfin arriver à Boden.
« Comme nous ne pouvions pas aller à l’étranger, nous avons pensé que ce serait une bonne alternative », poursuit Anya. « Je travaille sur la recharge et Android Automotive depuis un an. Quel plaisir de les tester dans la réalité ! »
En se glissant dans la peau de voyageurs, ils se sont aussi mis dans celle des consommateurs. Ils n’ont pas piloté un prototype, mais une voiture réelle. La Polestar 2 de Fredrik Magnusson, pour être précis. Ils se sont donc frottés à la Polestar 2 selon deux points de vue : celui de nouveaux propriétaires et celui de collaborateurs de Polestar chargés de tester un produit qu’ils se sont donné du mal à mettre au point. À ce titre, ils ont réellement joué les ambassadeurs de la marque, toujours prêts à informer ceux qui leur posaient des questions sur la Polestar 2.
Et ils ont été nombreux. « À Boden, nous avons rencontré un couple féru de voitures anciennes, qui n’avait encore jamais conduit de voiture électrique », raconte Anya quand on lui demande s’ils ont pu faire l’apologie de la mobilité électrique durant de ce voyage. « Alors, nous les avons emmenés faire un tour. En plus d’être impressionnés par l’accélération, ils ont été très surpris par le silence. Le son a un impact considérable sur l’expérience quand on roule dans une voiture ancienne. Il est aussi déterminant pour l’expérience en VE, mais d’une manière complètement différente. »
Une concentration de propriétaires de VE à Umeå a offert une autre occasion de promouvoir la mobilité électrique. L’événement rassemblait une quarantaine de participants, tous impressionnés par la qualité de construction et le design de la Polestar 2. La seule réserve émise concernait la recharge. Une question non négligeable pour Anya Ernest et Fredrik Magnusson.
« Pour être honnête, j’étais un peu inquiète à l’idée d’aller dans le nord », avoue Anya. « Nous n’avons jamais eu de problème. Nous avons juste dit à Google Maps où nous allions, et il nous a indiqué où recharger la voiture. Rien à redire ! »
« Nous y avons tout simplement trouvé une manière plus durable de voyager », ajoute Fredrik. « L’an dernier, nous sommes allés à Majorque en voiture à moteur à combustion interne et même si nous n’avons pas pris l’avion, ce voyage nous a quand même mis un peu mal à l’aise. Il nous a aussi coûté beaucoup plus cher que celui-ci. »
Une absence de culpabilité due au fait que la Polestar 2 est un véhicule zéro émission (bien que ce soit bien sûr un argument), mais pas que… Les différentes stations de recharge situées sur le chemin étaient alimentées par une énergie propre et renouvelable. « La plupart des stations de recharge municipales fonctionnaient à l’énergie propre », précise Anya Ernest. « Skellefteå, Gävle, et d’autres. » Ce facteur, associé au freinage régénératif de la Polestar 2, a permis de disposer d’une énergie propre pendant toute la durée du voyage.
« C’est une voiture merveilleuse », conclut Fredrik Magnusson. « L’expérience de conduite est fantastique, l’accélération est incroyable et l’interaction avec le système d’infodivertissement est impeccable. »
Ce voyage était avant tout un essai post-commercialisation. Un test décisif de sept jours que la Polestar 2 a réussi avec brio, et qui a également fourni des données inestimables en situation réelle.
« Si vous possédez un VE et que vous le rechargez sur des bornes publiques, vous ne saurez plus ce qu’est le mauvais temps », plaisante Anya quand on lui demande quelles leçons elle tire de ce voyage. « Pas une seule station de recharge n’avait de toit, ce qui garantit 45 minutes de beau temps, pas vrai ? »