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Polestar 2

Le point de vue du développeur : EasyPark

Explorer l’inconnu attire. Et l’expérience est encore plus réussie quand on y découvre quelque chose de familier. Les images envoyées depuis la surface de Mars, par exemple, sont d’autant plus fascinantes qu’elles rappellent le Sud-Ouest américain. Une sorte d’inconnu identifiable. Comme le système d’infodivertissement de la Polestar 2.

L’application EasyPark, affichée sur l’écran central de la Polestar 2.
C’est une bonne chose de pouvoir collaborer avec une entreprise ouverte aux logiciels et disposée à travailler avec des développeurs.
Alexej Schmidt

Du point de vue d’un développeur, Android Automotive est à la fois agréablement familier et follement nouveau, ce qui rend le développement d’applications automobiles moins intimidant qu’il y paraît. « Vu notre expérience dans le développement mobile, travailler avec quelque chose que nous connaissons fut un réel plaisir », a déclaré Alexej Schmidt, Product Manager d’EasyPark en parlant du système Android Automotive de la Polestar 2. « Nous pouvions lire les signaux, nous pouvions voir les capacités et nous connaissions les éléments de base. »

Alexej Schmidt estime, en outre, que l’approche de Polestar en matière de logiciels constitue un pas nécessaire, et d’ailleurs tardif, dans la bonne direction. « C’est une bonne chose de pouvoir collaborer avec une entreprise ouverte aux logiciels et disposée à travailler avec des développeurs », souligne-t-il. « Autrefois, les constructeurs automobiles étaient braqués sur le matériel. Nous allons voir si, et comment, d’autres équipementiers adopteront cette démarche. » 

Le parcours est néanmoins jalonné de défis. Prenez les tests. « Il est facile d’acheter un appareil mobile pour le tester », poursuit Schmidt, l’un des membres de l’équipe à l’origine de l’app EasyPark de la Polestar 2, une première pour Android Automotive. « Impossible de faire la même chose avec une voiture : ça coûte trop cher. » Les tests et le débogage en direct ont eu lieu à Göteborg, en présence d’équipes de Polestar et d’EasyPark. Mais bien que l’équipe d’EasyPark ait utilisé l’émulateur Polestar, rien ne remplace les tests en conditions réelles.

L’équipe a pu compter sur l’assistance de Polestar et de Google tout au long du processus. « Notre designer a créé la première UX basée sur nos vingt ans d’expérience dans le secteur », explique Schmidt, « Nous l’avons implémentée et ajustée après avoir reçu le feed-back de Polestar. Une vraie collaboration ! » Cette collaboration et cette communication se sont épanouies malgré la pandémie de covid-19, qui s’est réellement déclarée juste après le début de la phase de construction et d’intégration du développement. La durée initiale du projet, de six à neuf mois, est donc passée à une année entière.

Malgré les difficultés, le projet fut un succès et les avantages sont évidents aux yeux de tous. « La maintenance de l’application est considérablement simplifiée », affirme Schmidt. « Il suffit d’envoyer une mise à jour pour qu’elle soit implémentée dans toutes les voitures simultanément. Avant, les mises à jour spéciales étaient effectuées au garage, par câble. Les mises à jour OTA constituent un énorme progrès. »

Les propriétaires d’une Polestar 2 pointent également la facilité d’utilisation. « Il s’agit d’une base d’utilisateurs très engagés », précise Schmidt. « Nous n’avons pas lancé de campagnes spéciales, les utilisateurs se sont naturellement mis à utiliser l’application. Ils sont très satisfaits et s’ils ont des commentaires, ils nous en font part ».

Explorer une terre inconnue a quelque chose d’intimidant. Il suffit d’un ou deux éléments reconnaissables, comme ceux que l’on retrouve dans le système d’infodivertissement de la Polestar 2, pour rendre la découverte plus agréable.

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